Derniers jours avant l’exigence Qualiopi
Au 30 juin 2022, il faudra présenter une certification qualité pour continuer à exercer sur le marché de la formation professionnelle à fonds mutualisés. La Chambre de métiers et d’artisanat de Bretagne n’a pas attendu. La démarche a servi d’aide à la conduite du changement.
Boulangers, restaurateurs, carrossiers, menuisiers-charpentiers, métiers du soin à la personne… Ils sont 83 000 artisans à exercer en Bretagne, certains en surrégime aujourd’hui pour cause de reprise économique post-covid. Avec, en conséquence, d’importants besoins de main d’œuvre formée et qualifiée. A la Chambre de métiers et de l’artisanat de Bretagne, on forme 7 600 apprentis par an. Quelque sept campus proposent 138 formations menant à 118 diplômes. Mais aussi de la formation continue, sur 17 sites au total : formations techniques, formations transverses, parcours de créateur d’entreprises.
Avec plus de 800 salariés, dont deux tiers d’enseignants, on aurait pu imaginer que sur ce territoire, la démarche de certification Qualiopi, exigée à partir du 1er janvier 2022 pour continuer à accueillir les apprenants ayant fait financer leur formation par les fonds mutualisés, fasse grincer des dents. Un décret du 28 décembre 2021 reporte au 30 juin 2022 l’échéance pour présenter cette certification qualité, à condition d’avoir contractualisé d’avoir contractualisé avec un organisme certificateur avant le 1er janvier pour mener l’audit d’ici là.
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