Assemblée générale 2021 d’AFNOR : le collectif paye

A l’occasion de l’assemblée générale de ses adhérents, AFNOR publie son rapport d’activité et de RSE 2020 et fait le point sur les perspectives 2021.

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Assemblée générale 2021 d’AFNOR : le collectif paye

Lundi 28 juin 2021 s’est tenue, à Saint-Denis, l’assemblée générale de l’association AFNOR, sous la présidence de Marc Ventre. À cette occasion, l’association a diffusé son rapport d’activité et de RSE 2020. L’initiative sur les masques barrières a été saluée.

Forte de 1 480 membres adhérents au 31 décembre 2020 et de quatre-vingt-quatorze années d’expérience au service des acteurs économiques, l’association AFNOR a tenu son assemblée générale 2021 le 28 juin à Paris, sous la présidence de Marc Ventre, réélu l’an dernier. Le rapport moral présenté et approuvé fait état d’un bilan financier résilient, dans le contexte de la crise sanitaire liée à la pandémie de covid-19 : en 2020, l’association AFNOR enregistre un résultat net positif de 0,1 M€, sur un chiffre d’affaires de 63 millions d’euros. Le bilan financier de l’année 2020, pour l’association et ses filiales, est consigné dans le rapport d’activité et de responsabilité sociétale publié à cette occasion et feuilletable ici en français et en anglais.

Au chapitre gouvernance, signalons le renouvellement de deux administrateurs au sein de la catégorie entreprises du conseil d’administration d’AFNOR (Hervé Barthelemy pour Air Liquide, représenté par Hervé Barthelemy et Michelin, représenté par Bertrand de Labareyre,, par ailleurs nommé trésorier) et l’arrivée de quatre nouveaux (Giovanni David pour Airbus (représenté par Giovanni David), La Poste (représentée par Muriel Barneoud), Orange (représentée par Claire Chauvin) et enfin l’université Gustave-Eiffel, représentée par Jean-Bernard Kovarik).

Stratégie française de normalisation : des résultats concrets

En tant qu’enceinte accueillant tous les acteurs de l’économie française, la normalisation prend le pouls des grandes tendances technologiques et sociétales. À ce titre, elle est aux premières loges pour identifier les sujets qui se prêtent à de nouvelles normes volontaires. Ces sujets ont déjà commencé à imprégner les travaux normatifs, dans le cadre des trois axes de la stratégie française de normalisation publiée en 2019 : lutte contre le dérèglement climatique, numérisation maîtrisée, société plus inclusive.

Pour preuve, les travaux que l’Organisation internationale de normalisation (ISO) a confiés à AFNOR, au nom de la France, sur la biodiversité. Au chapitre des normes et documents normatifs sortis en 2020, il faut bien sûr citer l’AFNOR SPEC S76-001 sur les masques barrières, élaborée en un temps record et publiée fort à propos dans le contexte de pandémie  Covid-19. Mais aussi la norme NF ISO/TS 26030 sur les lignes directrices de RSE appliquées à la chaîne alimentaire, ou bien l’AFNOR SPEC X50-001 sur la signalétique des zones de baignade publiques et d’activités aquatiques et nautiques. A noter le démarrage des travaux d’élaboration de la future NF B01-001 sur la blockchain, par les professionnels de cette technologie, et la poursuite de l’élaboration de la future norme ISO 23662 sur les produits végétaliens et végétariens.

Diplomatie normative : la France aux avant-postes

Enfin, les membres adhérents d’AFNOR ont pu apprécier les performances d’AFNOR, au nom de la France, en termes de prises de responsabilités sur l’échiquier normatif européen et international. L’édition 2021 du baromètre international de la normalisation fait apparaître une 2e place sur la scène européenne (CEN-CENELEC) derrière l’Allemagne et une 3e place sur la scène internationale (ISO-IEC) derrière l’Allemagne et les Etats-Unis, au coude-à-coude avec la Chine, le Japon et le Royaume-Uni. La France détient 10,5 % des secrétariats de comités ou sous-comités à l’ISO, comme par exemple celui sur les surfaces biocides et antimicrobiennes (TC 330), et 12 % à l’IEC.

© AFNOR/DR