Acheter éthique demande de se poser les bonnes questions, afin d’amoindrir les impacts humains, environnementaux et sociétaux liés à l’achat d’un bien ou d’un service. Mais ce comportement n’est pas le monopole du consommateur final. En entreprise aussi, le service achats doit avoir ce questionnement, à plus forte raison s’il est engagé dans une politique de RSE. L’acheteur doit faire l’effort de sélectionner ses fournisseurs sur la base d’une grille de critères pertinents. On peut en retenir trois principaux
Pour vous aider dans cette démarche, des référentiels existent. Ainsi, la norme volontaire ISO 20400 sur les achats responsables questionne sur les risques à ne pas acheter éthique, en faisant intervenir des indicateurs portant sur les émissions de gaz à effet de serre, la qualité de vie des ouvriers ou la consommation d’énergie. L’ISO 26000, qui donne des lignes directrices pour déployer une bonne politique de RSE, propose sept dimensions : gouvernance ; droits humains ; relations et conditions de travail ; environnement ; loyauté des pratiques ; questions relatives aux consommateurs ; communautés et développement local.