RSE : êtes-vous jeune pousse, arbuste, peuplier ou chêne ?
Loi Pacte et raison d’être, investissement socialement responsable, reporting extra-financier questionnements autour des Objectifs de développement durable (ODD)… Les questions de RSE agitent le monde de l’entreprise, en écho à une demande sociétale croissante pour plus d’éthique, de loyauté, de souci du bien commun… et moins de greenwashing. Après dix années d’accompagnement de plus de 800 TPE, PME et collectivités territoriales, le groupe AFNOR propose un état des lieux de ce que font les organisations qui se disent engagées en responsabilité sociétale. Cette étude rassemble les enseignements de 408 interviews, conduites cet automne par entretiens téléphoniques et via un questionnaire online, avec l’appui de l’institut BVA et en partenariat avec Les Echos Executives.
L’ISO 26000, texte de référence le plus connu
« Notre étude part du postulat que les acteurs économiques ne peuvent plus faire l’autruche : ils ne peuvent plus éluder le débat de la responsabilité sociétale : ils doivent s’emparer de ces sujets, sous peine de perdre la confiance de leurs parties prenantes. Nous avons voulu voir comment ceux qui partagent cette conviction s’y sont pris », indique Olivier Peyrat, directeur général du groupe AFNOR.
Labellisées Engagé RSE ou non par AFNOR Certification, de toutes tailles et de tous secteurs, ces organisations ont partagé les actions qu’elles mènent en RSE, les outils sur lesquels elles s’appuient pour valoriser leur engagement, avec en premier lieu l’ISO 26000, mais aussi les difficultés et les bénéfices qu’elles observent. « Les études sur la RSE sont légion ; la nôtre, grâce à un solide échantillon, a le mérite de classer les répondants en quatre grande familles selon l‘ancienneté de leur démarche et la diversité des actions qu’elles mènent sur le sujet : les jeunes pousses, les arbustes, les peupliers et les chênes. A vous de voir dans laquelle vous vous situez ! », souligne Karine Georges, responsable des études du groupe AFNOR.