Un document de référence pour renforcer l’intégrité du sport
AFNOR publie l’AFNOR SPEC S50-020, guide pratique conçu pour renforcer l’intégrité du sport et la bonne gouvernance des organisations sportives.
Document de référence français, l’AFNOR Spec S50-020 est un guide pratique conçu pour renforcer l’intégrité du sport, la bonne gouvernance des organisations sportives et ainsi accompagner la transformation déjà amorcée du mouvement sportif. Porté par le ministère chargé des sports, ce guide a été réalisé avec la contribution d’une quarantaine de représentants d’autorités publiques, du mouvement sportif fédéral, d’associations nationales de prévention, ainsi que de représentants du secteur privé. Il a été présenté le 8 juillet 2021 dans les locaux d’AFNOR à Paris, en présence des contributeurs et de la ministre des Sports, Roxana Maracineanu (au centre sur la photo).
Une future norme ISO ?
Il comprend des recommandations méthodologiques et constitue une boîte à outils proposant des actions à déployer sur les dimensions humaines, organisationnelles et économiques pour tous les acteurs du sport professionnel et amateur. Le sport doit affirmer ses principes : justice, éthique, intégrité, respect, fairplay, honnêteté, transparence. Ce référentiel présente des lignes directrices pour renforcer l’éthique et l’intégrité selon trois grands axes :
- l’éthique et l’intégrité des organisations sportives
- l’éthique et l’intégrité des compétitions sportives
- l’éthique et l’intégrité des personnes
À travers des recommandations d’actions et des critères d’évaluation, l’objectif de ce guide pratique est d’offrir une méthodologie pour consolider la confiance dans le sport et développer son impact social et sociétal. Comme l’AFNOR SPEC X30-020 sur l’égalité entre les femmes et les hommes, il a pour ambition d’être porté au niveau international, sous la forme d’une future norme volontaire ISO, dans la dynamique de l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques d’été à Paris en 2024. Il s’agit ici de la réalisation concrète, traduite dans les faits près de trois ans avant qu’ils n’aient lieu, d’une des 170 mesures du plan héritage dévoilé par l’Etat pour ces Jeux de 2024.