Véritable standard international en matière de développement durable et de RSE, la norme volontaire ISO 26000 fixe les lignes directrices pour s’engager dans une démarche qui allie développement durable et performance globale. Mais bien qu’elle constitue une matrice universelle, proposant une approche commune à tous les types d’acteurs, publics et privés, à toutes les tailles d’entreprises, quel que soit leur secteur d’activité, il est possible de la décliner selon ses spécificités.
La filière agroalimentaire a même sa norme ISO 26000 à elle seule, l’ISO/TS 26030, publiée en février 2020. Le document reprend l’approche en 7 questions centrales propre à la norme ISO 26000, toujours en lien avec les Objectifs de développement durable des Nations-Unies (ODD) : gouvernance de l’organisation, droits humains, relations et conditions de travail, environnement, loyauté des pratiques, questions relatives aux consommateurs, communautés et développement local.
Le groupe AFNOR propose un accompagnement sur-mesure aux fédérations professionnelles qui souhaitent s’engager dans une démarche de développement durable sur-mesure, propre à leur secteur d’activité. AFNOR Certification accompagne d’ailleurs 9 fédérations professionnelles en ce sens, avec la plateforme RSE : la Coopération agricole (ex-Coop de France), la Fédération des Scop BTP, l’Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (Unicem) ou encore Vignerons engagés. AFNOR Certification leur apporte une méthode d’évaluation propre à leur domaine, avec une sélection d’indicateurs pertinents, et les conduit vers des labels qui couronnent leur engagement.
Avec l’aide du groupe AFNOR, le consortium Jambon de Bayonne, qui réunit l’intégralité de la filière (éleveurs, producteurs, abatteurs, fabricants, salaisonniers), a ainsi mis au point son propre label de RSE. Tous ces métiers étant interdépendants, il fallait une réponse commune aux enjeux environnementaux, sociétaux… et aux attentes des consommateurs. Le référentiel recense de nombreuses bonnes pratiques à suivre : approvisionnement en filières locales, interdiction des antibiotiques, caméras dans les abattoirs… De quoi garantir l’objectivité, et donc la solidité, de la démarche, pour des clients toujours plus exigeants.