Evénements météorologiques extrêmes, guerre en Ukraine, retards de livraison et arrêts de maintenance dans le nucléaire, flambée des factures, précarité énergétique et chèque énergie… Les années 2020 sont celles des tensions sur le marché de l’énergie. Catalysant ainsi les envies de changement : les acteurs économiques ont pris conscience de l’urgence à opérer une transition énergétique, à leur échelle, par-delà les politiques publiques. Mais avant de penser à changer de mix énergétique et privilégier les énergies renouvelables et décarbonées, il faut réduire à la source et penser économies d’énergie. Un demi-siècle après, la chasse au gaspi des années 1970 est remise au goût du jour, donnant une seconde jeunesse à cette expression qui recouvre quatre concepts.
L’efficacité énergétique consiste à faire en sorte qu’à valeur et à fonctionnalités égales, un bien soit produit ou un service soit rendu avec une moindre quantité d’énergie. Ou bien faire en sorte qu’avec la même quantité d’énergie, la production soit supérieure ou le confort meilleur, ce qui revient au même. Par exemple, isoler un bâtiment ou remplacer une fenêtre conduit à chauffer moins pour obtenir une même température d’ambiance.
La sobriété énergétique consiste à renoncer, sans la compenser, à une consommation d’énergie et au bénéfice qui va avec. Par exemple, baisser le chauffage d’une pièce de quelques degrés en incitant les occupants à s’habiller plus chaudement. C’est une diminution en valeur absolue, motivée par des impératifs écologiques (polluer moins), techniques (soulager le réseau électrique) ou financiers (alléger la facture).
La performance énergétique fait écho à l’effort demandé à un acteur économique pour consommer moins d’énergie à production égale ou supérieure, sur le long terme. Par extension, elle désigne aussi les moyens déployés pour que cet effort porte ses fruits : instrumentation, audits, campagnes de mesure.
Notion au cœur de la norme volontaire ISO 50001, la performance énergétique s’envisage ainsi comme l’objectif d’un système de management de l’énergie (SMEn). Dans une acception moins académique, la performance énergétique est associée à l’univers du bâtiment, avec le célèbre DPE (Diagnostic de Performance Energétique)
Notion exclusivement économique, l’intensité énergétique est le résultat obtenu en divisant la quantité d’énergie nécessaire à un pays par le PIB de ce pays. Elle est généralement exprimée en tonnes équivalent-pétrole par million d’euros de PIB.
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