Pour piloter une stratégie de management environnemental, une organisation a besoin d’indicateurs pertinents qui lui permettent de mesurer ses résultats, mais aussi de les comparer avec ceux de ses concurrents.
Pour mesurer la performance environnementale de son organisation, rien ne vaut un tableau de bord multi-indicateurs. Toutes les entités certifiées ISO 14001 se plient à cet exercice. Cependant, pour que les données recueillies prennent sens, elles doivent refléter des indicateurs standardisés, à la fois simples, pertinents et adaptés au secteur d’activité. Sans indicateurs harmonisés, impossible de mettre en évidence des progrès ou des régressions, impossible de comparer, impossible de classer.
Ces indicateurs-clés de performance sont très utiles pour communiquer sur l’engagement environnemental d’une organisation. Ils peuvent aussi servir à des investisseurs, des bureaux d’études, des ONG ou des organismes publics pour établir leurs propres notations environnementales : classements pollution des véhicules, palmarès des entreprises les plus polluantes, score écologique des fournisseurs d’énergie, etc. Une saine émulation, parfois dérangeante, mais destinée à augmenter la performance environnementale globale de la société.
Le GHG Protocol (Green House Gas Protocol) est le plus ancien référentiel de comptabilisation des émissions de gaz à effet de serre (GES). Il a servi de base à la norme NF EN ISO 14064 « Quantification et rapport des émissions de gaz à effet de serre pour les organisations ». Il distingue trois grands groupes d’indicateurs tout au long de la chaîne d’approvisionnement :
Pour essentiels que soient les indicateurs de performance climatique, ils ne sont pas les seuls, loin de là, pour définir l’empreinte écologique d’une organisation. La norme volontaire NF EN ISO 14031 spécifie les lignes directrices sur la conception et l’utilisation de l’évaluation de la performance environnementale (EPE) au sein d’une organisation. Elle préconise l’utilisation de trois types d’indicateurs :